samedi 28 janvier 2017

La page blanche...

J'ai une petite devinette : Celui que j'atteins ne peut s’expliquer.... Alors ? Un petit indice supplémentaire ? C'est ce qui m'est arrivé en ce rude hiver 2016... Toujours pas ? Eh bien... On appelle communément cela la page blanche. Je pense que c'est un peu la crainte de tout écrivain, et la mienne également. Jusqu'à environ début Novembre et ce projet de changement de plateforme, je ne doutais alors pas du tout de moi, encore moins de ce que j'écrivais sur ce blog. Ce dernier était pour moi un lieu privilégié, véritable grotte secrète, où je pouvais partager mes avis littéraires à travers mes chroniques, vous faire ressentir des émotions, me confier parfois, à travers ces histoires qui me passaient par la tête. J'ai pu et je peux le faire avec cet superbe atelier animée par une personne magnifique qu'est Leiloona. Mais début Novembre, tout s'est grippé. Pourquoi ? Je n'en sais strictement rien... J'avais déjà eu affaire à une expérience similaire l'hiver 2014, mais rien de comparable... J'ai encore beaucoup de mal à écrire ces quelques lignes, et je doute franchement être sorti de cette mauvaise passe... La page blanche... Peut-être, sûrement même, le mot est un peu fort, mais je pense que c'est ce qui se rapproche le plus de ce qui m'est arrivé ces trois derniers mois. Comment vous expliquer simplement, librement, sans tenter de modifier chaque mot que je jugerais inutile où mal dit ? Et bien... Je crois avoir donner un élément de réponse. C'est une spirale vicieuse que la Page Blanche... Simple mais tellement complexe à la fois... Lentement mais sûrement, tel un insecte qui te boufferait de l'intérieur, tu écris, mais ne trouve pas que ta production soit assez bien écrite, il manquera toujours quelque chose, des mots mal choisis, des phrases mal tournées, des personnages pas assez aboutis ou encore des chutes pas assez bien réalisées... Et quand (enfin) un texte signé de ta plume te plait, tu penses avoir copié les romans que tu lis... J'ai donc peu à peu arrêter la lecture, de manière à ne plus me faire influencer, même si l'envie de lire décroissait en même temps que mon taux d'écriture... Je ne compte plus les textes effacés, les textes non-terminés, ceux qui ne verront jamais le jour... Un peu comme un album dont les titres écrits ne satisferaient pas l'artiste, donc il ne les garderait pas sur la track-list finale...
Ce petit texte n'a peut-être aucune valeur pour vous, car c'est une entière confession de son auteur, mais sachez que ce dernier a pu se libérer d'un grand poids. Merci. Je reviens vite.

2 commentaires:

  1. Bonsoir,
    C'est vrai que la spirale de la page blanche nous emporte dans ses tourments.
    Parfois une lecture nous influence, mais il faut y faire face, une pause est parfois nécessaire, mais il ne faut délaisser la lecture, elle nous aide à construire notre plume.
    Bon courage.
    Bonne soirée
    @ plus

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  2. Bonsoir,
    Merci pour ce commentaire ! Je me sens beaucoup mieux depuis cette publication. Je relis beaucoup plus qu'avant.
    Bonne soirée
    @ plus

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