Le ciel se terni, les lumières clignotantes de la ville s'allument
Le vagabond de la nuit sort de sa tanière à la pleine lune
Les oiseaux le saluent d'une joyeuse musique mouvementée
Portant encore un peu cette sensation tenace de rêve éveillée.
Le regard tourné vers le ciel
Les étoiles scintillantes de la soirée s'illuminent
Joyaux de l'univers, rubis encastrées dans la nappe sombre
Le vagabond de la nuit se met en route.
Même trajet, chaque soir
Il traverse la ville doucement bercée par le lente descente
Des lents flocons de l'hiver, véritable pleurs du ciel boudeur
Qui plonge la ville le temps de quelques heures
Dans un noirceur d'encre.
Le vagabond de la nuit marche
Visage imperturbable, regard vide, rempli d'eau salée
Il déambule dans la ville, traverse ponts et arches
Sans jamais un regard en arrière, sans jamais s'arrêter.
Il ne laisse rien transparaître
Mais tout se déroule dans sa petite caboche
Où il se rejout le film de sa vie,
Il traverse chemins et rues en pensant et rêvant
Tout la nuit,
Le vagabond de la nuit.
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